Family business et partage d’expérience
Dans l'imaginaire collectif, et plus encore dans l'opinion publique française, les entreprises familiales sont toujours au zénith. En témoigne ce sondage du mois de septembre 2016 où les trois premières marches du podium sont tenues par trois des plus grandes, dans l'ordre Michelin, Peugeot et Yves Rocher. Le family business conforte son image de solidité et surtout de moindre remous dans le suivi de l'actionnariat. Certes la durée d'un tel type d'entreprise n'est pas très différente de la moyenne constatée (24 ans). Son modèle a souvent été critiqué pour sa lourdeur supposée de gouvernance et surtout sa plus ou moins grande difficulté à intégrer un management de talent extérieur.
De nouveaux modèles de family business
Les difficultés sont indéniables, mais si ce système continue à être si bien perçu, c'est que des raisons plus ou moins évidentes militent en sa faveur. La plus importante est sans doute le capital social.
On connaît les problèmes récurrents de la transmission par voie patrimoniale de l'entreprise, mais on méconnait souvent l'influence bénéfique du cadre familial dans les coûts. La plupart ne disposent pas de dirigeants au diplôme prestigieux, et dont le salaire pèse sur la gouvernance de l'entreprise. Mais le dévouement des cadres à l'origine de l'affaire compense largement, que ce soit au niveau pécuniaire ou plus encore dans la durée du travail.
Qu'est ce qu'internet peut apporter ?
Sa particularité première est la collaborativité. Ce néologisme désigne la particularité de ce nouveau moyen d'expression, où tous peuvent s'exprimer à partir de leurs expériences et pas seulement de leur savoir.
Ainsi cette sphère du family business connaîtra l'ouverture qui peut venir à manquer à cause du cercle de gouvernance trop restreint. En collaborant au site monactionnariat.com, toutes les entreprises, quelque soit leur taille, peuvent s'entraider de la meilleure manière. Et comme le dit le site, " liberté de parole, sincérité, audace et idées" sont de rigueur.
On ne saurait mieux dire dans un monde où la globalisation croissante des échanges peut conduire à une tentation de repli. Cependant, les échanges d'expériences montrent la chance singulière de l'internationalisation pour la bonne gouvernance des entreprises. L'audace et la capacité d'innovation trouveront un nouveau souffle dans cette collaboration.